André Dubreuil, Xiaoya Dubreuil, Le Classique de la matière médicale du Laboureur céleste/ Divine Farmer’s Classic of Materia Medica
《神農本草經》譯注本序言
根植於中華大地,護佑中華民族繁衍昌盛的中國傳統醫藥學,即現在稱為中國中醫藥學的醫藥科學體系,是由醫學和藥學兩部分組成的。中國傳統藥學在古代通稱為本草學。
約成書於中國漢代(西漢後期至東漢,約相當於西曆紀元前後)的《神農本草經》,是中國現存最早的本草專著。其“序錄”概述了本草學的基本理論;各論則以上、中、下三品分類,列述252種植物藥、67種動物藥、46種礦物藥共365種藥品的性能與功效主治。歷經千百年的臨床實踐和科學研究,證明其療效確切,如麻黃平喘、當歸調經、人參補氣、阿膠補血、黃連治痢、烏頭止痛等等,並一直沿用至今。不但在民眾生活中繼續發揮著醫療保健作用,而且其中大部分藥物仍然是現代中藥研究的重點藥物,其原著則是中國古今中醫藥教育必讀之書。這在世界科學技術史上是極為罕見的,真可謂獨樹一幟。它標誌著中國本草學已發展到系統化、理論化的階段,因而被尊奉為中國中醫藥學的經典。
在中華文明中,最古老的書籍號稱“三墳五典”,俗稱“墳典”。中國唐代大學者、經學家孔穎達(西元574-648年)引述漢代大學者、經學家孔安國(西元前二世紀)《尚書序》云:“伏羲、神農、黃帝之書謂之三墳,言大道也;少昊、顓頊、高辛、唐、虞之書謂之五典,言常道也。”“言大道”的“三墳”書中,“神農之書”即是專論藥學的《神農本草經》,“黃帝之書”即是專論醫學的《黃帝內經》。
早在中國西晋時代,文學家孫楚(西元218-296年)在其所寫的“登樓賦”中就寫到當今社會“談三墳而詠五典”。到今天,這兩部著作,依然是中醫藥學高等教育必修的經典著作。可見,以《神農本草經》、《黃帝內經》為代表的中醫藥學,一直是中國優秀文化的重要組成部分。
安德烈•杜博禮、曉亞•杜博禮伉儷作為新一代漢學家,於譯著之余,潛心研究中藥,多有成果與心得,更深入探討秦漢前那久遠年代中國藥物學的成就,以英、法兩種文字譯注《神農本草經》,可謂是從特殊角度反映中國傳統文化的國學經籍,必將豐富國際醫藥學古籍文章,開拓性地進行了中國中醫藥古籍的傳播!本譯注保留了中文原文,由中、英、法三種文字完成,亦可謂是中西合璧之文化融合的創造!
安德烈賢伉儷通過本書向世人昭示中國中醫藥學魅力的同時,也向世人彰顯了中華民族的智慧和東方文明的光輝。
本譯注依據1893年清代學者顧觀光的輯本。譯注過程中,對古文中藥名稱的認定與中外相關植物的比照,提供現代學名;對現代中藥材涉及多種植物來源,會提供詳細的植物品種;如植物廣泛分佈於亞洲,譯本中還會提及韓語和日語名稱或東南亞名稱,包括菲律賓和印度。這個立意是非常好的!但由於年代久遠,加上歷代藥品名稱的變化,物種的變異及產地的變遷,對植物品種的認定極為困難;更因為中國中藥歷來講究藥材的道地,即特定品種在特定的自然環境中產出的藥材,由於地域自然條件的制約而形成了品質的優越性,這是其它品種(儘管同科、同屬)所不能比擬的。正如世界上第一部國家藥典,中國唐代政府頒行的《新修本草》(西元659年)所說:“離其本土,則質同而效異;乖於採摘,則物是而時非。”因此,提供的現代學名及產地亦只供參考。
著名花鳥畫家劉景曾先生為譯注本創作了許多前人未曾涉及的物種形象,並在畫中容納了詩文和史料,亦是很好的嘗試。
本譯注中西合璧,大膽創新,兼具學術性、藝術性,為傳播中國古代藥物學成就,供各國學者和民眾真切地瞭解中國醫藥歷史,並從中受益,強健人類體魄,功莫大焉!
感其苦心,頌其慈心,爰為之序。
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為襄助盛舉,獻上昔日所作《神農本草經》讚,以表對安德烈賢伉儷的敬意。
《神農本草經》讚
神農嘗百草,日遇七十毒。
令民知避就,藥療再造福。
周年合藥味,三品墳典出。
動植礦俱陳,本草稱始祖。
生境並藥材,書中有簡述。
真偽陳新論,土地有所出。
採收有時節,生熟異用途。
陰乾或曝乾,並各有法度。
藥品有四性,寒熱溫涼殊。
更兼有五味,歸經可解讀。
煌煌示功效,陰陽相配伍。
七情合和論,毒性宜忌囑。
君臣並佐使,辨證用藥書。
龍人得繁衍,功高垂千古。
張世臣
二〇一五年五月二十三 北京
張世臣教授履歷:
原北京中醫藥大學教授
原衛生部藥政局副局長
原國家藥監局註冊司司長
原中華中醫藥學會副會長
中國中藥協會資深副會長
Préface
Zhang Shichen
Prenant ses racines sur le territoire de la Chine, la médecine et pharmacologie traditionnelle chinoise, compagnon et garant du développement et de l’essor du peuple chinois, autrement dit le système scientifique médical et pharmacologique appelé aujourd’hui pharmacologie de la Médecine Traditionnelle Chinoise (ci-dessous abrégé en MTC), est composée de deux composantes, l’une médicale et l’autre pharmaceutique. La pharmacologie traditionnelle de la Chine était appelée autrefois étude des matières médicales (bencaoxue).
Le Classique de la matière médicale du Laboureur céleste (Shennong bencaojing), composé à l’époque des Han (entre la fin des Han occidentaux et les Han Orientaux, c’est-à-dire environ autour du premier siècle dans le calendrier occidental), est l’ouvrage le plus ancien de Chine consacré aux matières médicales. Son introduction résume les théories fondamentales de la pharmacologie ; sa partie discursive suit une division en trois classes, supérieure, moyenne et inférieure, qui décrivent les propriétés, les effets et indications thérapeutiques de 365 matières médicales, soit 252 remèdes provenant de plantes, 67 d’animaux et 46 de minéraux. Les expériences cliniques qui s’en suivirent pendant plus de mille ans ainsi que les études scientifiques ont démontré la pertinence de leur efficacité thérapeutique. Ainsi, l’éphèdre qui calme l’asthme, l’angélique chinoise qui régule les menstruations, le ginseng qui tonifie l’influx vital, la gélatine de peau d’âne qui enrichit le sang, la coptide chinoise qui guérit les diarrhées ou l’aconit qui stoppe les douleurs, matières médicales parmi tant d’autres dont l’usage a perduré jusqu’à aujourd’hui. Ces matières médicales ne continuent pas seulement d’exercer un rôle prophylactique dans la vie du peuple, mais sont encore au cœur des études pharmacologiques actuelles de la MTC, aussi cet ouvrage a été et reste un livre incontournable de l’éducation médicale chinoise d’hier et d’aujourd’hui. C’est un ouvrage d’une rareté exceptionnelle dans l’histoire universelle des sciences et des techniques, au point qu’on puisse le qualifier avec justesse d’étendard unique dans sa spécialité. Il représente un état de la pharmacologie chinoise qui a déjà atteint le stade de la systématisation et de la théorétisation et c’est la raison pour laquelle il est vénéré au titre de classique de la pharmacologie de la médecine chinoise.
Les plus anciens monuments littéraires de la civilisation chinoise sont appelés sanfen wudian (ou plus populairement fendian), c’est-à-dire les Trois stèles et les Cinq documents. L’érudit d’époque Tang et spécialiste de l’étude des Classiques, Kong Yingda (574-648) nous rapporte la préface du Classique des documents (Shangshu xu) de l’érudit d’époque Han, également spécialiste de l’étude des Classiques, Kong Anguo (IIème siècle av. J.-C.) : « Les écrits de Fuxi, de Shennong et de l’Empereur Jaune sont appelés les Trois stèles (sanfen) et sont l’expression du Grand Ordre. Les écrits de Shaohao, de Zhuanxu, de Gaoxin, de Tang et de Yu sont dits les Cinq documents (wudian) et sont l’expression de l’Ordre Constant. » Parmi les Trois stèles qui sont l’expression du Grand Ordre, « les écrits de Shennong » ne sont autres que le Classique de la matière médicale du Laboureur céleste, ouvrage consacré à la pharmacologie, et « les écrits de l’Empereur Jaune » désignent le Classique interne de l’Empereur jaune (Huangdi neijing), ouvrage consacré à la médecine.
A date ancienne, à l’époque des Jin occidentaux, l’écrivain Sun Chu (218-296), dans son ode Ascension de la Tour (Dengloufu), écrivait que la société de son temps « débattait des Trois stèles et récitait les Cinq documents ». Ces deux ouvrages sont encore des ouvrages classiques qu’il convient d’approfondir lors d’un apprentissage supérieur de la pharmacologie et de la médecine traditionnelle chinoise. Ainsi, le Classique de la matière médicale du Laboureur céleste et le Classique interne de l’Empereur jaune, en tant que représentant de la pharmacologie et de la médecine traditionnelle chinoise, ont été et sont toujours des éléments constitutifs essentiels du raffinement de la culture chinoise.
André Dubreuil et son épouse Xiaoya Dubreuil appartiennent à une nouvelle génération de sinologues, qui en plus de leurs tâches de traduction, se sont investis dans l’étude de la pharmacie chinoise et ont recueilli beaucoup de fruits et de connaissances lors de leurs enquêtes approfondies sur les résultats de la pharmacologie chinoise à des époques aussi reculées que celles d’avant les Qin ou des Han. Ils ont traduit et annoté en français et en anglais le Classique de la matière médicale du Laboureur céleste, lequel peut-on dire reflète d’un point de vue tout particulier les ouvrages de la pensée et de la culture traditionnelle chinoise, un chapitre riche appartenant aux ouvrages anciens de la pharmacologie ancienne et universelle, faisant ainsi une promotion pionnière des ouvrages anciens de la pharmacologie de la Chine ! Cette traduction annotée a conservé le texte original chinois et par la juxtaposition des trois langues chinoise, française et anglaise, réalise une fusion des cultures, produit de l’association des univers occidentaux et orientaux !
André Dubreuil et son épouse diffusent sur le monde de nos contemporains par l’entremise de ce livre le charme de la pharmacologie chinoise associé à celui de la médecine chinoise traditionnelle et de ce fait lui manifeste tout l’éclat rayonnant de la culture orientale et de l’intelligence du peuple chinois.
La traduction annotée s’appuie sur le texte reconstitué par l’érudit d’époque Qing, Gu Guanguang et paru en 1893. Au cours de la traduction et de ses annotations, les dénominations anciennes des matières médicales sont identifiées et comparées aux plantes correspondantes chinoises et étrangères, avec leur équivalent dans la nomenclature scientifique actuelle ; lorsque la matière médicale actuelle recouvre différentes origines, un aperçu détaillé des diverses espèces botaniques nous en est donné ; si l’espèce botanique est répartie sur l’ensemble de l’Asie, la traduction nous en procure les appellations coréenne, japonaise ou sud-asiatique, par exemple hindoue ou philippine, ce qui est une excellente initiative ! Cependant en raison de l’époque reculée, des modifications des appellations des matières médicales au cours des âges, des modifications génétiques des espèces et des transformations dues aux différences des habitats des plantes, l’identification s’avère des plus difficiles ; d’autant plus que la pharmacie chinoise accorde depuis ses origines une importance considérable à la géolocalisation des matières médicales, à savoir qu’une matière médicale y est entendue comme produite par une espèce définie dans un environnement naturel défini, la primauté de qualité étant accordée aux préparations officinales effectuées sur place en raison des caractéristiques naturelles du lieu, ce qui les rend incomparables à d’autres espèces (fussent-elles de la même famille et du même genre). De même le premier compendium officiel de pharmacie au monde, les Nouvelles corrections à la matière médicale (Xinxiu bencao), ouvrage promulgué en 659 par le gouvernement de l’époque Tang disait : « Si l’on s’éloigne de leur lieu d’origine, leur apparence est la même, mais leur efficacité est différente ; de même quant à la façon et à l’époque pour les recueillir, qui les rend efficaces ou parfois inopérantes. » Aussi les dénominations actuelles de la nomenclature botanique et les indications d’habitat ne sont données qu’à titre de référence.
M. Liu Jingzeng, peintre renommé de fleurs et d’oiseaux, a créé pour cette traduction annotée de nombreux modèles d’espèces naturelles qui n’avaient pas encore été le sujet de peintures jusqu’à présent et a inséré dans ses peintures des morceaux poétiques et des documents historiques, ce qui est un essai de composition réussi.
Cette traduction annotée, fruit de l’union de l’Orient et de l’Occident, d’une conception osée, à la fois artistique et savante, est une promotion des résultats de la pharmacologie de la Chine ancienne, donnant aux savants et aux peuples de tout pays l’occasion de comprendre authentiquement l’histoire médicale et pharmaceutique de la Chine ; on y trouvera profit, de quoi fortifier le corps et l’esprit de l’humanité, ce qui représente le plus grand des exploits !
Avec cette préface que les auteurs soient remerciés pour leurs efforts et que soit dite l’apologie de leur générosité.
Beijing, le 23 mai 2015
Zhang Shichen
Ancien professeur à l’Université de la Médecine chinoise de Beijing
Ancien directeur adjoint du Bureau de l’Administration des Médicaments du Ministère de la Santé
Ancien directeur général du Département de l’Enregistrement du Bureau national des Aliments et des Médicaments
Ancien vice-président de l’Association chinoise de la Médecine chinoise
Vice-président senior de l’Association chinoise de la Médecine traditionnelle chinoise
Preface
Zhang Shichen
Planted in the land of China and blessing the thriving and prosperity of the Chinese nation, Traditional Chinese Medicine (hereinafter referred to as TCM), namely the scientific medical system of Chinese medicine nowadays, is composed of both medical and pharmaceutical sciences. In ancient times, Traditional Chinese Pharmacology is generally called study on materia medica (bencaoxue).
Finished in the Han Dynasty (the late Western Han Dynasty to the Eastern Han Dynasty, around the 1st century), Divine Farmer’s Classic of Materia Medica (Shennong bencaojing) is the earliest treatise on herbalism existing in China. Its introduction summarizes the basic theories of materia medica and the contents categorize the properties, functions and indications of 252 botanical drugs, 67 animal drugs and 46 mineral drugs, in total 365 drugs, into superior class, middle class and inferior class. Through thousands of years of clinical experience and scientific research, the curative effects of the above-mentioned drugs are proved and still in use, such as joint fir relieving asthma, dong quai regulating menstruation, ginseng tonifying the qi, donkey skin glue replenishing blood, Chinese goldthread treating dysentery and monkshood correcting pain. Furthermore, those drugs continue to play the role of healthcare in people’s life and most of them are the priority medicine in contemporary research of TCM, whose original work is among the must-to read list of ancient and modern TCM education. This is extremely rare and unique in the world history of science and technology. It indicates that Chinese materia medica is developed into a systematic and theoretical stage and the book has been enshrined as one of the classics of Chinese medicine and pharmacology.
In Chinese civilization, the oldest books are called “San Fen Wu Dian” (the earliest books in Chinese history, Books of Three Ancient Emperors and Five Classics), commonly as “Fen Dian”. The great scholar and scribe Kong Yingda (574-648) in the Tang Dynasty quoted the great scholar and scribe Kong Anguo’s preface to Shangshu that “The works of Fuxi, Shennong and the Yellow Emperor are called Sanfen, which describe the Great Dao; the works of Shaohao, Zhuanxu, Gaoxin, Tang and Yu are called Wudian, which describe the Constant Dao.” In the above-mentioned “Sanfen” works, “the work of Shennong” refers to the Divine Farmer’s Classic of Materia Medica on pharmacology and “the work of the Yellow Emperor” refers to the Yellow Emperor’s Inner Classic on medicine.
Early in the Western Jin Dynasty, literati Sun Chu’s (218-296) Ode of Tower-ascending (Dengloufu) mentions the worship of ancient classics phenomena in his age. Today, these two works still remain on the list of must-read classics in higher education of Chinese medicine and pharmacology. Therefore, it is clear that the science of materia medica represented by Divine Farmer’s Classic of Materia Medica and The Yellow Emperor’s Inner Classic is an indivisible part of excellent Chinese culture.
André Dubreuil and his wife Xiaoya Dubreuil, a new generation of sinologists, devoted themselves to the study of materia medica and have gained much experience and achievement in the spare time of translating this book. Going deeply into the achievements of ancient Chinese pharmacology before the Qin and the Han dynasties, they translate and annotate Divine Farmer’s Classic of Materia Medica in English and French. Their work can be considered as a sinological classic that reflects the traditional Chinese culture from a special perspective, which is bound to enrich the ancient pharmacological works internationally and make pioneering contributions to the spread of ancient works of TCM. Furthermore, this annotated edition reserves the original Chinese text and is written in Chinese, English and French. What an integration of Chinese and Western cultures!
Through this book, the Dubreuils present the charm of TCM as well as the brilliance of the Chinese people’s intelligence and Eastern civilization to the whole world.
Based on the 1893 edition compiled by scholar Gu Guanguang in the Qing Dynasty, this annotated edition provides contemporary scientific names of medicinal materials through identification of their ancient Chinese names and comparison of the relevant Chinese and Western plants; it offers detailed information of plant species for the origins of contemporary medicinal materials; it also refers to Korean, Japanese, and Southeast Asian (including the Indian and the Philippine) names if the plant is widely distributed in Asia. What a try! Because of the long history, changes of medicinal material’s names in past dynasties and variation of species and places of origin, the identification of plant species have become extremely difficult. It is also because the TCM is traditionally fastidious about the authentic origin of medicinal materials. In other words, the medicinal materials of authentic origin refer to a particular species produced in a particular natural environment, which is why they are superior to other species (despite the same family & genus) due to their high quality derived from natural conditions. Newly Revised Classic of Materia Medica (Xinxiu bencao) released by the Tang Dynasty government, the first national pharmacopoeia in the world, says "From non-authentic origins or picked in inappropriate seasons, the medicinal materials have different functions despite the same appearance”. Therefore, the contemporary scientific names and places of origin are for reference only.
Reputed painter of flowers and birds Liu Jingzeng created various unprecedented images of the species and incorporated poems and historical materials into the painting, which is also a good try.
This annotated edition integrates the West and the East, makes a bold and innovative try and combines academy and artistry to spread the achievements of ancient pharmacology. It provides a convincing history of TCM for scholars and people of different countries, which makes great efforts to the enhancement of the human health.
This preface is written to appreciate the Dubreuils’ efforts and compassion.
May 23th, 2015
Beijing
Zhang Shichen
Former professor of Beijing University of Chinese Medicine
Former deputy director of the Bureau of Drug Administration of the Ministry of Public Health
Former director-general of the Registration Department of China Food and Drug Administration
Former vice president of China Association of Chinese Medicine
Senior vice president of China Association of Traditional Chinese Medicine